Les motivations pour collectionner de l’art sont multiples

Nous parlons souvent de son potentiel de valorisation, du rendement émotionnel qu’il procure au jour le jour, sans oublier les opportunités fiscales.

Mais évidemment ce n’est pas tout. Collectionner procure aussi, et avant tout, des bienfaits psychologiques, sociaux, ….

Une collection, pour un collectionneur peut-être le travail – l’œuvre – d’une vie. En collectionnant, il/elle ne fait pas qu’accumuler une série d’objets, il/elle raconte aussi une histoire. L’histoire fait partie de l’intérêt de la collection pour le collectionneur. En racontant une histoire, c’est aussi sa propre histoire qu’il/elle raconte. Sa personnalité qu’il/elle met en avant.

Collectionner de l’art contemporain peut aussi être un moyen de s’inscrire dans son temps.

Enfin, collectionner est un moyen d’entrer dans le club, très fermé, des collectionneurs. D’en être.

Vous êtes convaincu.e ? Dès lors, quel type de collection privilégier ?

Collectionner de l’art : et pourquoi pas un artiste coup de coeur ?

Quitte à nous répéter, encore, l’Art est une question d’émotions, et lorsque l’on a eu un coup de cœur pour un artiste, il est tentant de le collectionner, de se jeter sur chacune de ses nouvelles séries.
Gérard Fromanger dit d’ailleurs à propos des artistes que ce sont des séducteurs.

Collectionner un artiste peut avoir du sens :

• Économiquement, si la cote de l’artiste évolue positivement. Détenir des pièces maîtresses d’un artiste, les prêter à des musées… donne une autre dimension à la collection. Et à ce titre, quelques grands collectionneurs s’arrachent les nouveautés des artistes stars, afin de maîtriser le stock et la revente. De la gestion de flux 😉
• Humainement, parce qu’en tant que collectionneur, outre la relation privilégiée qui se noue peu à peu avec l’artiste, l’intention de soutenir et d’accompagner l’artiste se fait plus prégnante et s’avère d’autant plus valorisante.

Pourquoi préférons-nous les collections thématiques ?

Focaliser son collectionnisme sur un seul artiste comporte également des risques.

L’évolution de la cote d’un artiste est incertaine et, en cas de retournement, alors, c’est la totalité de la collection qui perd sa valeur.

Tout Financier vous le confirmera, dans tous les cas, il vaut mieux diversifier les actifs pour diversifier les sources de risques.

Qu’elle n’a pas été la Galerie qui s’est retrouvée à un moment donné confrontée à devoir soutenir la cote d’un artiste qu’elle représente lors de ventes aux enchères au cours desquelles l’artiste ne se vend pas si bien que ça…. Cela fait partie du jeu.

La cote d’un artiste mode d’emploi

Il faut différencier les grands artistes, qui occupent le devant de la scène, surmédiatisés, voire sur cotés parce que les grands collectionneurs et les galeries les plus renommées se les arrachent, des artistes du segment émergent du marché de l’art.

Concernant ces derniers, la cote n’est pas totalement définie… elle se construit.
Les principaux éléments à prendre à compte concernent l’œuvre comme l’artiste. Dimension, médium, CV de l’artiste, reconnaissance institutionnelle, récompenses, couverture médiatique, actualité… forment la liste des KPI à suivre et font partie de notre routine.

Pour conclure, un mot d’ordre : collectionner ce qui nous fait plaisir aussi, surtout !

Une chose est sûre et certaine, c’est qu’il faut collectionner des oeuvres que l’on aime regarder, qui nous font du bien. Et d’ailleurs, c’était dans l’introduction, le beau et le bien-être font partie des motivations pour débuter une collection.

Et pour bien investir, attendez, laissez-vous guider par vos émotions, et n’hésitez pas à demander conseil, si le coeur vous en dit.

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.