Au moment d’acheter une oeuvre d’art, vous posez-vous la question du juste prix ?

Vous n’êtes pas le / la seul.e ! C’est pourquoi nous voulons vous parler aujourd’hui des déterminants du prix d’une œuvre d’art

Sur le premier marché (celui sur lequel une œuvre d’art se vend pour la première fois) le prix est généralement fixé par l’artiste, sa galerie ou son marchand… ou dépend de discussions entre ces acteurs.

Afin de définir ce prix, il existe des critères objectifs (rationnels), conjoncturels et plus personnels (ou subjectifs).

Acheter une oeuvre d’art : les critères objectifs

• Les coûts de production

Un exemple parlant pour commencer : il semble évident qu’un dessin au crayon graphite n’engendrera pas les mêmes coûts de production qu’une fresque sur toile rehaussée à la feuille d’or.

Ce qui nous conduit immédiatement au 2^ème critère : la technique

Sans jugement de valeur quant au travail de l’artiste, il existe bel et bien une hiérarchie entre les différentes techniques artistiques. L’huile (et sa maîtrise) est plus technique que l’acrylique ; le bronze que la céramique.

• La qualité visuelle de l’oeuvre

Non, nous ne sommes pas déjà dans la détermination subjective du prix, puisqu’il n’est pas question, là, d’aimer ou de ne pas aimer une œuvre mais plutôt de juger de sa cohérence, de sa construction, de son harmonie générale, de l’utilisation des couleurs…

• Le parcours de l’artiste

Dans cette approche, il s’agit de faire ressortir des éléments remarquables, qui donnent confiance.

Le diplôme, la présence dans une galerie reconnue ou dans une collection publique ou de renom, la couverture médiatique, la fréquence d’expositions personnelles ou collectives, les récompenses, la reconnaissance par les pairs… sont autant d’élément qui donnent de la valeur à l’œuvre d’art.

Qu’en est-il de la valeur d’une oeuvre d’art ?

Là encore, différents niveaux d’évaluation coexistent.

Des éléments très objectifs tels que l’authenticité ou l’unicité de l’œuvre ont autant d’importance que l’émotion qu’elle suscite, l’attachement qui y est associé ou encore l’espoir de gains qu’elle éveille.

Il est un autre élément essentiel à prendre en compte : le marché, c’est-à-dire la rencontre de l’offre et de la demande.

L’offre et la demande, une excellente transition pour passer aux critères conjoncturels.

Les critères conjoncturels

• L’effet de mode

On constate des effets de mode sur le marché de l’art. Dans notre dernière Newsletter, nous parlions par exemple du renouveau de la céramique.

L’effet de mode dépend du contexte et peut différer d’un lieu à un autre, d’un public à un autre.

Aujourd’hui, des thèmes comme la céramique donc, la figuration, la nature, le street art mais aussi l’art africain, ont la cote !

• Le contexte économique

L’art ne connait pas la crise…

On dit de l’art que c’est une classe d’actifs décorrelées qui amortit les crises.

Nous avons écrit plusieurs articles sur la résilience du marché de l’art pendant la crise Covid 19 et nous nous en réjouissons.

Deux éléments ont particulièrement joué en faveur du marché de l’art : d’une part, le niveau d’épargne qui a augmenté pendant la crise (plus de voyage, plus de resto, plus de sortie…) et, d’autre part, une nouvelle catégorie de collectionneurs, jeunes, connectés et en phase avec les offres digitales, qui s’est affirmée ! C’est ce que l’on appelle un bon alignement des planètes !

Il en résulte des changements de comportements assez pérennes, auxquels nous souhaitons répondre.

Quels sont nos outils pour accompagner les collectionneurs ?

• Les critères personnels

Nous n’avons pas parlé jusque-là des critères personnels (ou irrationnels). C’est le fameux coup de cœur, que l’on ne peut pas toujours expliquer.

Dans ce cas, nous pensons toutefois qu’il est bon de garder une dose de rationalité à l’esprit, ou dans l’esprit d’une personne neutre qui vous accompagne !

• La boîte à outils

➡️ Une analyse de la cote, du taux d’invendus, des records… nous disposons d’un accès à la base de données Artprice, qui rassemble l’ensemble des données issues des ventes publiques.

➡️ Un suivi et une veille approfondie du travail des artistes sélectionnés.

➡️ Une connaissance globale du marché, qui nous permet d’avoir des réflexes par rapport à un cahier des charges donné.

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