L’art est un formidable outil de communication pour l’entreprise, en interne comme en externe ; nous en parlions dans cet article ⤵️

Pourquoi les entreprises investissent-elles le domaine de l’Art ?

En interne, l’art fédère et motive. Et en externe, il permet d’afficher des valeurs positives, et de gagner en notoriété et en visibilité.

Parallèlement, la volonté d’agir touche de plus en plus d’entreprises, les TPE comme les grandes entreprises.

Que ce soit l’aspect sociétal, le sport ou la culture, il est important que l’entreprise s’engage pour des sujets dont elle se sent proche. Aussi, un mot prime : l’authenticité de l’engagement. Sans quoi, l’entreprise peut vite être taxée de social, green, ou encore de culture-washing…

Bref, comment l’art est-il petit à petit devenu un allié incontournable de l’entreprise ?

Zoom sur la “raison d’être” d’une entreprise

On constate l’évolution du rôle attribué à l’entreprise, qui dépasse largement les barrières de sa fonction purement économique.

Compte tenu de la capacité financière et de son rayonnement territorial, l’entreprise est attendue dans son engagement, qu’il soit environnemental, sociétal ou culturel.

A ce titre, depuis la loi PACTE en 2019, l’entreprise a la capacité d’enrichir ses statuts d’une « Raison d’être ». Une manière de se positionner sur des enjeux d’intérêt général, qui vont au-delà de la recherche de profit à court terme.

L’art, et plus largement l’action culturelle, sont des instruments de choix. Et des tas de projets sont envisageables en matière notamment de cohésion sociale et de développement territorial.

En phase avec la communication, l’Arketing, ou quand l’Arty fait vendre

A l’autre bout du spectre, le concept de l’Artketing a été théorisé par Christophe Rioux

Les associations entre le monde de l’art et les marques de luxe ne sont pas nouvelles même si la tendance tend à s’industrialiser et à moins être le fruit d’une rencontre. Comme quoi ? Comme la rencontre entre Salvador Dali et Elsa Schiaparelli qui ont créé à quatre mains des « objets d’art et de mode ».

Aujourd’hui, il s’agit d’une vraie stratégie de la part des marques / entreprises. Et il suffit de regarder n’importe quel catalogue de Foire d’art ou la liste des gentils donateurs de certaines fondations pour s’en convaincre.

En termes de persona, l’industrie du luxe et le monde de l’art sont assez proches. On est dans l’aire du beau, de l’unique. Pas étonnant que le monde de l’art ait ses propres influenceurs. Ne sommes-nous pas nous même des Personal Art Shoppers ?

Les marques du luxe se doivent d’être dans l’air du temps, et les artistes peuvent les y aider.

Et le mécénat dans tout ça ?

Bien que l’injonction à être responsable est de plus en plus pressante pour une entreprise, le passage à l’acte peut être allégé grâce à des dispositifs tels que la loi du 1er août 2003, dite « loi Aillagon », relative au mécénat, aux associations et aux fondations.

Cette Loi visait à favoriser largement le mécénat, en échange d’avantages, fiscaux notamment mais pas que. La mise en visibilité de l’entreprise mécène est un autre avantage bien qu’il ne s’agisse pas de sponsoring, à bien différencier. En effet, concrètement, le mécénat consiste à soutenir financièrement ou en nature un organisme à but non lucratif (établissement public, association, fondation reconnue d’intérêt général, fonds de dotation…) sans contrepartie. L’objectif du mécénat et de rapprocher les mondes de l’entreprise et associatif dans l’intérêt du bien commun.

Et à en croire les chiffres clés du dernier baromètre du mécénat d’entreprise réalisé par Admical, la tendance est plutôt favorable !

Vous avez des questions sur ces sujets (mécénat, artketing, art & communication) nous pouvons vous aider

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