Le mois de janvier est propice aux bonnes résolutions et après l’année désastreuse que nous venons de passer, avez-vous, peut-être, vous aussi, envie d’émotion, de sensations, de beau, de vivacité, de rencontres… Et si, avec ces objectifs, débuter une collection d’oeuvres d’art était la 1ère bonne résolution à prendre pour cette nouvelle année ?

Selon le Larousse, une collection est une « réunion d’objets rassemblés et classés pour leur valeur documentaire, esthétique, pour leur prix, leur rareté… ».

On peut collectionner des timbres aussi bien que des passoires, des papillons aussi bien que des pièces de monnaies… et aussi, ce qui nous intéresse, des œuvres d’art.

Concernant une collection d’œuvres d’art, il s’agira d’un ensemble de tableaux, de sculptures, de dessins, de céramiques, de gravures, d’objets d’art… qui ont soigneusement été recherchés et assemblés année après année.

De là, découlent tout un tas de questions, telles que :

• A partir de quand une accumulation devient-elle une collection ?
• Suffit-il de déclarer qu’il s’agit d’une collection ?
• Ou bien faut-il lui associer un sens, un message, une problématique (dont elle serait la réponse) ?

Des questions dont nous serions heureux de discuter avec vous.

Mais commençons par le début…

Par passion ? Pour faire partie d’un groupe ? Pour être valorisé.e en tant que collectionneur.se ? Pour occuper son temps libre ? Pour soutenir les artistes ? Pour s’inscrire dans une mode ?

Ou un peu tout ça à la fois.

En matière d’art, l’émotion peut être l’élément déclencheur.

En effet, que l’on soit novice ou baigné dans l’art depuis sa plus tendre enfance, l’art peut faire naitre une émotion plus ou moins vive, qui nous pousse à débuter une collection.

Mais la collection peut aussi être une réponse sociale, l’occasion d’occuper un statut, désiré ou assumé.

Ahhh… faire partie du petit monde des collectionneurs ! Cela peut, en effet, être un objectif pour de jeunes gens qui ne sont pas tombés dedans dans leur enfance. La collection répond alors à un besoin d’identification.

Par ailleurs, collectionner est aussi un outil pour tisser un réseau, renforcer le lien social avec d’autres collectionneurs.

Enfin, les œuvres d’art sont une promesse de valorisation – à condition d’être bien conseillé.e ! – notamment en se focalisant sur des valeurs montantes, les artistes dits « émergents ».

De plus, les œuvres d’art sont des biens pérennes, qui viennent s’ajouter au patrimoine personnel, et permettent à leur propriétaire (ou leurs descendants) de bénéficier de certains avantages fiscaux.

Nous en parlions dans cet article https://pointdecollection.fr/investir-art-incitations-fiscales/

Parce qu’il faut bien quelques chiffres, sachez que

• 1/3 des collections possèdent moins de 50 pièces,
• Les collections sont « non spécialisées » pour 66% d’entre elles,
• A 75%, elles sont constituées d’artistes français ou vivant en France,
• Pour 30% des collectionneurs, le budget annuel moyen, consacré à l’enrichissement de leur collection, s’élève à environ 5000€.

(Source : Étude de 2015 sur les Collectionneurs d’art contemporain – Ministère de la Culture et de la Communication)

Les collectionneurs débutent souvent par des multiples, lorsqu’ils visent des grandes signatures, ou des œuvres originales d’artistes « émergents ». De petite taille tout d’abord… discrètes. Le temps de prendre confiance !

Le collectionneur non aguerri voudra sans doute aller vers « ce qui plait », « ce qu’il faut avoir », à moins d’avoir un rapport historique avec l’art.

Ce que nous vous recommandons par-dessus tout est de se confronter à l’art. Expos, galeries, magazines, Instagram… Les sources pour voir de l’art et enrichir son expérience sont quasi inépuisables. Et un passage obligé pour développer son jugement. Là encore, nous avons des conseils à vous promulguer, des pistes pour vous guider.

Tout y est !

❤️ Le coup de foudre au premier regard.

❤️ L’énergie déployée pour remporter l’oeuvre visée.

❤️ Le cœur qui fait boum à chaque fois que l’on passe devant dans son salon.

• ou chasseur ?

Dans son livre “Could have, Would have, Should have” (Art/Books), Tiqui Atencio présente le collectionneur comme ça :

Nous accompagnons les jeunes collectionneurs dans leur projet, avec une démarche 100% personnalisée.