Comment parler d’art ?
“Comment parler d’art?” “Je ne sais pas quoi dire à propos d’une œuvre d’art ; suis-je légitime pour acheter de l’art ?”
Vous êtes-vous déjà posé ces questions ?
Après, “Je n’ai pas les moyens pour acheter de l’art” ou “Je ne suis pas dans la cible”, savoir parler d’art est la deuxième barrière que nous identifions dans la relation collectionneur / œuvres d’art.
Chez Point de Collection, notre rôle est d’accompagner nos clients – les collectionneurs – pour abaisser ces barrières.
Commençons par celle de la parole !
Oui, il existe un vocabulaire spécifique à l’art !
Avant tout de quoi parlons-nous ?
Si nous avions vécu au temps des impressionnistes, les impressionnistes auraient été nos contemporain et le courant impressionniste, notre « Art contemporain ».
L’art contemporain peut-être défini comme un art représenté par des artistes vivants. Globalement (il existe des variances…), on dit que l’art contemporain (le nôtre) débute dans les années 80. A ne pas confondre avec l’Art Moderne, celui des avant-gardes (dont faisaient justement partis les Impressionnistes).
Profitons-en pour souligner que le XXème siècle a marqué un vrai tournant : les modes traditionnels de représentation ont commencé à être challengé, la question “pourquoi fait-on de l’art” s’est posée, de manière de plus en plus pressante. Il en découle la question du sens.
Il existe deux manières de parler de l’art : chronologique ou en s’attachant au style. Qui a aussi un lien avec la fonction de l’art : doit-il représenter le réel ? Faire réfléchir ? Stimuler ? Donner à l’idée une place plus importante. Ce qui va permettre à de nouvelles formes artistiques, comme la performance, d’émerger.
Comment parler d’art ?
Il existe aussi plusieurs barrières invisibles pour apprécier / comprendre l’art contemporain
- Attendre que cela ressemble à quelque chose que l’on connait, c’est-à-dire, se raccrocher à une référence ;
- Attendre une compétence artistique de haute voltige, plus qu’une œuvre d’art ;
- Vouloir à tout prix que cela soit beau !
Pour parler d’art, nous vous soumettons une méthode qui consiste à respecter un certain nombre d’étapes, soit
- Regarder
- Décrire
- Jouer intellectuellement avec l’œuvre
- Faire des recherches
Partant.e ?
On attend vos descriptions !
Parler d’art fait appel à nos émotions autant qu’à notre culture. Ce qui explique aussi que notre vision et notre ressenti face à une oeuvre d’art peuvent évoluer dans le temps…
L’art doit-il être beau ? Faut-il se focaliser sur l’intention de l’artiste ?
Des questions toutes très intéressantes et aussi très personnelles.
Pour certains, la qualité d’une œuvre d’art dépend de deux éléments
- A quel point est-elle stimulante ?
- Change-t-elle notre manière de voir ?
On est loin de « elle est belle, et l’intention de l’artiste est gentille » !
Quel type de questions pouvons-nous nous poser à propos d’une oeuvre d’art ?
Voici une grille de lecture pour accompagner les plus craintifs
- Le médium, les matières, la technique
- La taille
- L’apparence
- L’auteur
- La période dans la carrière de l’artiste
- Le contexte
- La cible
- L’état de conservation
- L’authenticité
- Le sens
- Le prix
De l’oeuvre à la collection
On peut regarder une œuvre d’art dans une exposition pour le plaisir. Et nous recommandons aux collectionneurs de multiplier les occasions d’en voir … pour affiner leurs goûts.
On peut aussi regarder une œuvre d’art avec une envie sous-jacente : l’acheter (pour enrichir sa collection ;-)).
Dans ce cas, il faut se poser une question supplémentaire : celle de la place de l’œuvre en question dans sa collection (thème, cohérence…).
Parler d’art et après : cela vous dirait d’être accompagné.e ?
Toutes ces questions, nous nous les posons
- Pour nous dans l’absolu lorsque nous découvrons une nouvelle œuvre ou un nouvel artiste.
- Pour vous, lorsque nous travaillons ensemble dans le cadre d’un accompagnement.
Tel un Personal Art Shopper, nous travaillons au quotidien à accompagner les collectionneurs dans leurs acquisitions d’œuvre d’art, et, au-delà de ça, à les accompagner dans l’appréhension du marché de l’art.
A ce titre, en bonus, un rappel sur notre article Le vocabulaire du marché de l’art