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Le marché de l’art et Internet : rencontre du troisième type ?

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Le marché de l’art et Internet : rencontre du troisième type ?

Parmi les grandes tendances de ces dernières années sur le marché de l’art : le digital. Cela fait les grands titres ces derniers mois, le mouvement ayant connu une accélération en ces temps de pandémie.

 

Que faut-il en déduire ? Demain, le marché de l’art sera-t-il tout digital ? Au contraire, des obstacles sont-ils toujours infranchissables ? On fait le point dans cet article.

Un environnement favorable au développement des ventes d’œuvres d’art sur Internet

  • L’offre d’oeuvres d’art sur Internet

Les artistes se sont appropriés les réseaux sociaux ; Instagram a le vent en poupe !

Le digital s’est encore plus développé depuis la pandémie, même si un intérêt existait déjà, notamment de la part des vendeurs, pour qui cela signifie :

  • Nouveau canal de distribution,
  • Rapidité de transaction et,
  • Opportunité de sourcing mondial.
  • La demande d’oeuvres d’art sur Internet

On ne peut qu’applaudir le point très positif suivant : Internet et des sites comme ArtPrice participent à la démocratisation de l’art. L’information est accessible à presque tous (contre abonnement), à tout moment.

Le développement du e-commerce a également attiré toute un nouveau profil de collectionneurs, à l’aise avec l’achat online.

  • Qui sont les acheteurs d’oeuvres d’art sur Internet ?

Le segment de 1000$ à 50000$ est celui qui se développe le plus rapidement et le plus sûrement.

Les collectionneurs appartiennent à la classe moyenne et ont généralement déjà acheté quelques pièces. Ils ont souvent à cœur de monter en gamme et réalisent leurs achats « online » parce que l’offre est plus accessible et parce qu’ils apprécient la commodité du digital.

Zoom sur les contraintes du marché de l’art online

  • Le rôle des acteurs traditionnel

Les maisons de ventes traditionnelles, garantes d’une certaine sécurité en matière d’achat d’œuvres d’art, ont accru leur présence sur Internet. Le digital est pour elles un outil privilégié pour acquérir de nouveaux acheteurs.

Parallèlement à leur développement, on a vu fleurir des Maisons de vente 100% digitale et des Third Parties, sur les 2 marchés, primaire et secondaire.

 

Cela dit, malgré cette montée en puissance, encore renforcée par la pandémie, le canal digital vient compléter le canal traditionnel, plus qu’il ne le remplace. On ne peut pas parler de disruption totale.

 

En cause, différents éléments tels que :

  • la difficulté d’évaluation d’une œuvre d’art (les œuvres d’art sont des biens uniques) et le besoin de Conseil,
  • la difficile application du modèle marketing « click to purchase » sur un marché plutôt haut de gamme, où discrétion et services sont habituellement de mise,
  • l’impossibilité de voir l’œuvre d’art « en vrai »,
  • la question de la sécurité de la transaction,
  • celle de l’authenticité et de la provenance de l’œuvre.

La blockchain et le marché de l’art

  • Un objectif : renforcer la sécurité et donc la confiance sur le marché de l’art

Une blockchain est une chaine de blocs d’informations sécurisée par le cryptage.

 

  • Elle est inviolable : chaque bloc est connecté au précédent et au suivant,
  • Elle est simple d’utilisation : il s’agit d’un registre unique, décentralisé, public ET confidentiel,
  • Elle rend le marché plus transparent et permet une traçabilité des transactions.

 

Dans un reportage très intéressant du magazine Sciences et Avenir, qui enquête sur le vol d’œuvres d’art et la contrefaçon, voici ce qui est dit « Pour l’OCBC, la parade serait d’améliorer le suivi des œuvres d’art afin de connaître leur histoire et parcours au sein du marché de l’art (…) ». La blockchain pourrait être une réponse !

  • D’autres applications

La blockchain est déjà présente à plusieurs égards sur le marché de l’art, portée par des sociétés innovantes, qui ont à cœur de sécuriser leur marché.

 

Ainsi, chez Verisart, la blockchain est utilisée comme un mécanisme de certification – une sorte de tampon – et permet de trouver à tout moment de l’information sur l’œuvre d’art. On parle de cryptocertificat.

 

En termes de catalogage et de gestion de collection, les collectionneurs sont demandeurs d’outils spécifiques. Là aussi, la blockchain peut être une réponse pertinente, d’autant plus qu’elle certifie deux autres éléments du cahier des charges, à savoir la sécurité et la confidentialité.

Dans cet article, le Journal de l’économie interviewe Olivier Marian, un des fondateurs de la société Artéïa qui a basé son objectif sur ces attentes.

https://www.journaldeleconomie.fr/Olivier-Marian-Arteia-%E2%80%89Une-solution-de-catalogage-et-de-gestion-des-collections-d-oeuvres-d-art-pour-les_a7249.html

 

 

Aussi, même si la blockchain pâtit encore des scandales dont les crypto monnaies font régulièrement les frais, c’est assurément un thème à suivre pour les années à venir.

 

 

 

 

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