Acheter de l’art en ligne, so 2020’s ?
Il existe désormais un marché de l’art et un marché de l’art en ligne. Les deux méritent que l’on s’y attarde. C’est la raison pour laquelle Hiscox a réalisé et édité un rapport spécifique sur le marché de l’art en ligne. Quels sont les principaux enseignements à retenir ?
Acheter de l’art en ligne : un virage définitif
La pandémie en 2020 a favorisé l’essor des ventes en ligne et donc le développement du marché de l’art en ligne (tout en soutenant le marché de l’art global). Le mouvement ne s’est pas inversé depuis et le virage semble définitif ! C’est ce que considèrent 84% des acheteurs d’art.
Le principal élément à retenir est la progression de la confiance des acheteurs. Acheter en ligne n’est plus un problème pour beaucoup d’entre eux, même si certains freins persistent. Parmi ces derniers, citons les craintes vis-à-vis de l’état de l’œuvre, son authenticité, sa provenance et la réputation du vendeur.
En ligne ou via le parcours classique, des motivations identiques
La notion de bienfait émotionnel reste en tête des motivations des acheteurs. Et ça c’est un point que l’on adore !
Nous relevons 3 autres facteurs de motivation :
➡️ La recherche d’un impact social du geste d’achat (que ce soit auprès d’une institution culturelle ou d’un artiste directement)
➡️ La recherche de valeur et de retour sur investissement. C’est encore plus le cas dans un contexte inflationniste. Nous en parlions dans cet article https://pointdecollection.fr/art-valeur-refuge/
➡️ Et toujours les aspects d’identité et de statut.
Les attentes des collectionneurs
Un autre point notable : le marché de l’art en ligne est devenu une porte d’entrée dans le monde de l’art pour de jeunes collectionneurs qui n’ont pas le réflexe (ou l’envie) de pousser la porte d’une galerie ou de visiter un musée.
On note néanmoins qu’ils se tournent vers les plateformes généralistes / enchères en ligne pour avoir un large choix. Un accompagnement semble donc toujours d’actualité !
En ligne, les types d’art achetés en 2022 sont assez conformes au marché brick & mortar ; la peinture en tête, suivie par le dessin, la photo, ex aequo avec l’art numérique qui fait une véritable percée, et pour finir la sculpture.
Les réseaux sociaux sont plébiscités par les collectionneurs internautes. Instagram en tête. Linkedin et TikTok se font leur place. Facebook est quant à lui complètement has been.
On les consulte surtout pour suivre des artistes coup de cœur, en découvrir de nouveaux, trouver des œuvres à acheter et déceler les tendances.
Enfin, parmi les influenceurs les plus écoutés, les artistes en personnes, mais aussi les galeries et les musées. La légitimité prime… et il est intéressant de penser que leur prise de parole a joué un rôle dans l’instauration de la confiance dont on parlait au début. La boucle est bouclée mais ne fait que commencer à rouler et le mouvement devrait s’accélérer encore.
L’intégralité du rapport à retrouver là https://www.hiscox.fr/courtage/blog/rapport-du-marche-de-lart-en-ligne-2021-partie-1
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