Le marché de l’art peut se définir comme l’ensemble des transactions sur des objets et œuvres d’art. Il est réparti en 2 marchés : le premier et le second marché.
Le premier marché est celui sur lequel une œuvre est présentée pour la première fois. Il en découle que le prix est aussi fixé pour la première fois.
Ce premier prix est fonction de caractéristiques concrètes telles que : les coûts de production, le matériel, le temps de création… mais aussi d’éléments plus subjectifs tels que le coût de création.
Ces éléments sont entendus entre l’artiste et le/la galeriste, par exemple.

Le prix est ensuite amené à évoluer en fonction de l’offre et de la demande.

Dès lors que l’œuvre est revendue (par un collectionneur au gré à gré, ou à l’occasion d’une vente aux enchères) l’œuvre passe alors dans le second marché.

Les artistes peuvent également être considérés en deux groupes : les artistes côté et les artistes non cotés.
Une fois qu’un artiste passe sur le second marché, il est coté !
La cote d’un artiste dépend du prix lors de la vente d’une de ses œuvres sur le second marché et évolue aussi en fonction de la notoriété de l’artiste.
Cette dernière dépend des expositions personnelles et/ou collectives auxquelles il a participé, des collections de renom dans lesquelles il figure, des articles de presse qui lui sont consacrés, …
D’autres considérations plus subjectives (tendances esthétiques, modes, …) sont également à prendre en compte.

Côté acheteurs aussi, il y a plusieurs catégories et notamment les amateurs d’art et les collectionneurs.
Les amateurs d’art se tournent généralement vers les galeries et les foires et ne bouderaient pas un accompagnement et quelques conseils avant d’acquérir une œuvre.
Les collectionneurs sont friands des ventes aux enchères, des ventes de gré à gré et des grandes foires d’art. Pour ceux d’entre eux, qui envisagent l’acquisition d’œuvres d’art comme un investissement, le conseil est indispensable et ils savent s’entourer, d’art advisors notamment.

Il existe également de nombreux intermédiaire parmi lesquels les galeries et les marchands d’art.
Ces intermédiaires ont un rôle de promotion envers les artistes qu’ils défendent, et se font rémunérer pour cela.

Source : ArtPrice

L’art est généralement considéré comme une valeur patrimoniale refuge. Néanmoins, les goûts changent (ou peuvent changer !) au fil du temps, rien n’est immuable, encore moins les goûts. L’existence d’un second marché permet donc à un collectionneur de revendre une œuvre qu’il affectionne moins, ou qui ne permet plus à sa collection de faire un tout cohérent.

Le second marché peut ainsi être envisagé comme une assurance liquidité pour le marché de l’art.