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Pourquoi le marché de l’art ne fonctionne-t-il pas comme les autres ?

Les particularités du marché de l'Art

Pourquoi le marché de l’art ne fonctionne-t-il pas comme les autres ?

Le dynamisme du marché de l’art, et le potentiel d’investissement que représente un investissement dans l’art, ont attiré l’intérêt de la communauté financière. Ce qui a poussé cette même communauté à réfléchir à des indicateurs pour l’aider à visualiser le potentiel de rendement, et le risque, que comportent les acquisitions d’œuvres d’art.

Toutefois, le marché de l’art ne fonctionne pas comme les autres marchés, aussi est-il bon d’avoir quelques repères en tête, avant de plonger dans la fièvre de la collection. Nous faisons le point dans cet article.

Les oeuvres d’art, une classe d’actifs à part

  • Une nature double

Les œuvres d’art sont des actifs durables, collectionnables, qui apportent à leur détenteur un plaisir esthétique, et un statut !

En même temps, ce sont des actifs capitalistiques, qui offre un rendement dans le temps (mesuré par l’évolution de leur valeur nette sur une période donnée).

 

Deux choses à savoir, en matière de rendement, concernant les œuvres d’art :

  • On parle aussi souvent de rendement émotionnel. Celui-ci est très difficile à calculer. C’était l’objet de cet article => https://pointdecollection.fr/evaluation-dune-oeuvre-art/
  • Le rendement ne prend pas en compte une série de coûts additionnels, spécifiques aux œuvres d’art, tels que les coûts de détention (assurance) et de transaction.
  • Les caractéristiques des oeuvres d’art
  • Les œuvres d’art sont des biens uniques, non substituables,
  • Ce sont des biens très hétérogènes,
  • Elles sont caractérisées par leur rareté.

 

En conséquence, le marché de l’art est étroit et très peu liquide.

 

Le marché de l’art (et notamment le second marché) est également régi par des cycles plus longs. En effet, avant qu’une œuvre ne réapparaisse à la vente, il peut s’écouler 30 à 40 ans. On est loin de la Haute Fréquence !

Le marché de l’art, un marché tiré par l’offre

Même si la demande est grande, le nombre d’œuvres d’art sera toujours limité. On parle d’offre finie. Y compris pour les artistes vivants.

 

La hausse relative des prix est basée sur la faiblesse de l’offre. Toute nouvelle offre peut entraîner une progression du prix, contrairement aux autres marchés pour lesquels un excès d’offre engendre souvent une baisse du prix.

 

De même, contrairement à d’autres marchés, sur le marché de l’art, un prix élevé attire beaucoup plus. Ce prix est gage de qualité, et garantit d’acquérir l’œuvre qu’il faut acquérir ! Un élément à prendre en compte en période de “Flight to quality” !

Dans la « Théorie de la classe des loisirs”, Thorstein Veblen écrivait « In order to gain and hold the esteem of men, it is not sufficient merely to possess wealth or power. The wealth or power must be in evidence.”

Les déterminants de la demande

On comprend que sur le marché de l’art, les déterminants de la demande diffèrent du prix.

 

De manière générale, il s’agit de facteurs dits exogènes tels que le revenu, les tendances, l’arrivée de nouveaux collectionneurs, et tout simplement, un intérêt de plus en plus palpable pour l’art.

 

D’un point de vue financier, un élément joue en faveur de l’art comme classe d’actifs : sa faible corrélation aux autres marchés (et notamment les actions).

Investir dans des œuvres d’art représente donc une opportunité en matière de diversification.

Encore faut-il trouver la bonne œuvre d’art,

  • celle que vous prendrez plaisir à accrocher chez vous, pour l’admirer chaque jour,
  • et celle pour laquelle les perspectives de rendement sont intéressantes.

Pour cela, un mot à retenir : « conseil » !

 

 

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Tue ‒ Thu: 09am ‒ 07pm
Fri ‒ Mon: 09am ‒ 05pm

Adults: $25
Children & Students free

673 12 Constitution Lane Massillon
781-562-9355, 781-727-6090