Welcome to Red Chip artists
Partons d’un constat : malgré la résilience du marché de l’art pendant / depuis le début de la pandémie, on note des changements qui affectent l’ensemble du marché de l’art. Et notamment une raréfaction des œuvres majeures des artistes confirmés (Blue Chip artists) au profit d’œuvres émanant du marché émergent, d’artistes moins connus mais profitant d’une rapide ascension (Red Chip artists).
Comment expliquer cela ?
L’art est un actif tangible, porteur de valeurs, qui permet à son détenteur à la fois de :
- Diversifier ses actifs
- D’amortir la volatilité des marchés financiers en période de crise
- De se protéger contre l’inflation
C’est la raison pour laquelle nous avons pu assister à une rétention des œuvres d’art de la part des collectionneurs, ce qui a créé un effet rareté.
Parallèlement à cela, la demande était, et est toujours, elle, bien là, voire en hausse.
Question suivante : comment combler ce défaut d’offre ?
Welcome aux artistes “Red Chip”
Les artistes dits « Red Chip » sont plus jeunes, moins connus mais tout à fait prometteurs. Ils ont par ailleurs su contourner le parcours classique de la reconnaissance de l’artiste, par une galerie notamment.
Si l’on parle nous-mêmes de la nécessité d’une reconnaissance institutionnelle, force est de constater que cette reconnaissance tend à évoluer. Aujourd’hui, l’artiste Red Chip promeut lui-même son travail au travers des réseaux sociaux, et notamment le réseau social star en la matière : Instagram.
Quelles tendances ?
Parmi les Red Chip artists star… plusieurs femmes 💪 dont Avery Singer, Ayako Rokkaku ou Amoako Boafo.
Le médium peinture semble toujours privilégié et donc apprécié… ou apprécié donc privilégié…
Beaucoup de paysages, de l’onirique mais aussi de l’expressivité. De l’aplat et de la matière… En tous les cas, l’heure n’est plus au minimalisme. On sent que les artistes ont des choses à faire sortir et que les collectionneurs sont prêts à accueillir tout cela.
Nos chouchous dans le Top des 10 artistes nés après 1975 – Classement Artprice diffusé dans l’article “Red chips” the new “must haves”.
Nicolas Party, qui expose actuellement au Musée d’Art Moderne de Montréal, revisite paysages, portraits et nature morte de manière fantasmagorique.
@nicolasparty
Avery Singer, qui utilise les nouveaux outils technologiques pour interroger la place croissante de ces technologies dans nos vies.
Heir, 2020
Acrylique sur papier tiré sur bois
Adrian Ghenie, peintre roumain dont les admirateurs de Bacon ne pourront qu’apprécier le travail.
@adrian.ghenie
The beginning, 2022
Huile sur toile
Jonas Wood, qui peint à l’huile et à l’acrylique et dont on adore le rapport 3D/2D
@jonaswood_archive
Helen’s Room, 2017
Huile et acrylique sur Toile
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